vendredi 7 octobre 2011
Film d'horreur
Dans les zones de tension qu’il reste à apaiser, il y a cette question des camps. Simple question des camps. Ils seraient toujours près de 600 000 personnes à y vivre, tout ça près de 21 mois après bagay la. Au plus fort de la crise, on parlait de 1,3 millions de personnes. Le problème avec ces chiffres qui comptent plus de 0 que de réalité, c’est que vous trouvez toujours des gens pour vous dire qu’ils sont gonflés de malhonnêteté. Des gens qui auraient de vrais maisons bien droites, mais qui font se force à vivre dans les camps, conservant la certitude qu’un jour, la communauté internationale va leur payer une belle maison neuve. Il y a aussi ces rumeurs qui véhiculent l’idée que ces camps sont en fait vides, et qu’ils servent de repères aux gang criminalisées. Encore une fois, impossible de connaître la vérité. Ce qui dans un pays rempli de croyants, devrait être une ineptie ! Des gens des Nations Unies se seraient donc dits horrifiés par le fait que l’éléphant blanc de la reconstruction n’accouche que de souris depuis près de 2 ans. Horrifiés ! Wow. Ce qui est horrifiant quant à moi, c’est que des gens sérieux et brillants comme ces fonctionnaires internationaux, puissent sincèrement se déclarer horrifiés devant un public bien nourri que rien n’a bougé (ou presque) dans ce pays depuis le 12 janvier 2010. Non, messieurs et mesdames onusiens, rien (ou presque) n’a bougé. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai. Il y a au moins 4 milliards de $ qui ont circulé entre les filtres flous et difformes de l’économie national avant de retourner d’où ils étaient partis. Si les fonctionnaires internationaux veulent réellement être horrifiés maintenant, je leur rappelle que les salles de cinéma vont offrir des centaines de films d’horreur pour la période de l’halloween ! Allez au cinéma, la fiction se confond avec le réel.
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