Je me souviens d’avoir utiliser cette image dans l’un des presque 800 billets écrits sur ce blogue depuis le début. Quand je l’ai écrit ? Pas le goût ni le temps pour chercher. En fin de journée, le ciel était complètement congestionné. Un gros orage est venu nettoyer la première couche de saleté qui maquille cette ville. Ces nuages correspondait à l’ambiance du jour, la vie nationale est bouchée … la situation politique peut déraper. Voici certains de nuages qui congestionnent cette vie politique sur le bord de craquer. Rien ne bouge, condition idéale pour déraper.
1- Les sénateurs et les députés refuseront d’évaluer toutes propositions du président pour remplacer le premier ministre, tant que Martelly ne déposera pas les pièces qui pourraient clarifier la question de sa nationalité (ou de ses nationalités).
2- Les mêmes parlementaires veulent interroger le président sur l’émergence de la milice rose. C’est le nom donné à ces groupes qui ont investi les anciennes casernes pour s’entraîner au jeu de la guerre. On avait pensé que c’était d’anciens militaires, mais les petits bonhommes en vert (c’est aussi un autre de leur nom) sont majoritairement trop jeunes pour avoir fait parti de l’armée nationale. L’hypothèse qui grève le cerveau de plusieurs est que cette manifestation serait orchestrée par Martelly (ou ses proches) pour construire la milice qui permettrait de réinscrire le pays dans une dictature. Un stratagème copié sur ce que Duvalier avait instauré avec ses VPN, les Volontaires pour la nations. Mieux connus sous le nom de totons-macoutes.
3- Le président de la CONATEL, la Commission nationale des télécommunications, est interviewé par des journalistes qui souhaitent savoir si des médias perdront leur permis. Des rumeurs (encore elles) qui font de plus en plus de bruit à l’effet que l’exécutif voudrait couper le sifflet à certains journalistes. Ici, aucune ‘vraie’ nouvelle, que des craintes manifestes de journalistes que leur fonction sociale soit amputée. Le président de la CONATEL n’a pu que répéter qu’il ne savait rien de ce ‘souhait’ de l’exécutif, qu’il n’avait pas reçu le mandat, qu’il n’avait pas participé à une réunion qui visait la fermeture de certains médias, …
4- La sortie dans les médias d’une information dont il semble impossible de vérifier la véracité sur des accusations criminelles contre Aristide. Dans un contexte où il n’y a plus de gouvernement et où on soulignait (aujourd’hui) le ‘coup d’état’ qui l’a amené en Afrique du Sud pour 7 années. Les partisans d’Aristide se seraient colmatés avec les partisans de Martelly dans les rues du Cap-Haïtien et de Port-au-Prince.
1 commentaire:
Ça serait bien de transformer de la violence criminelle en violence étatique, de mieux concentrer la corruption, de réduire la capacité de nuisance des parlementaires et de faire fuir les ONG. Mais il ne faut pas trop espérer .
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