Les médias haïtiens avaient suivi plus ou moins assidument les troubles politico-sociales qui sévissaient au Qc depuis au cours des derniers mois. C'était intéressant pour un québécois installé ici d'entendre des nouvelles du Canada. Vaste pays, diversité des perspective. Depuis deux jours, odes médias locaux se sont délectés de l'incendie criminel de la saltation radio haïtienne de Montréal (Radio CPAM, Radio pour moi traduit du créole). Il semble que le feu ait été allumé par quelqu'un qui aurait déjà menacer les animateurs (ou un animateur ?) suite à des propos critiques à l'égard de Duvalier et à l'égard de Martelly. Asefi me disait qu'elle était surprise de voir ses compatriotes transporter la vie politique nationale à Montréal.
- Personne ne met le feu aux stations de radio ici !!
- C'est normal, nos grandes gueules qui animent les émissions de radio contrôlent quand même leurs sorties, ils savent qu'ils vont en payer le prix. Tu n'as qu'à regarder les tensions entre Martelly et certains médias pour comprendre que la critique représente un risque. Ce qui me surprend c'est de voir que ce genre de pratiques soient rétablies chez vous.
- Il faut attendre, on est peut-être face à l'action d'une personne plus envahie par des problèmes de santé mentale que par quelqu'un d'allergique à la liberté d'opinion.
- Je pourrais bien te laisser le bénéfice du doute ou continuer que tu es indécrotablement naïf, mais couper le sifflet à des journalistes reste une pratique bien établie en Ayiti, donc chef les haïtiens.
- 'Des' haïtiens.
- Arrête de nuancer, tu comprends ce que je veux dire !
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