Un québécoise fait la une du Journal Le Matin cette semaine. Boursière d’un programme de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, elle traite des problèmes environnementaux en Haïti. Nancy Roc semble donc avoir gambadé en peu partout dans le pays et considère que « la plus grande menace qui pèse aujourd’hui sur Haïti est environnementale». (http://www.lematinhaiti.com/Article.asp?ID=18161 ). Elle qualifie PAP de bombe écologique. « La capitale haïtienne est une gigantesque toile de bidonvilles juchés sur des pentes montagneuses ou érigés au fond des ravins.» Vue des airs, la ville est grise. La journaliste nous propose une série de donnée sur la situation écologique du pays en mentionnant entre autres l’absence de mesure législative ou de travaux pouvant freiner la situation. Elle rappelle de plus que la construction anarchique dans les montagnes profite à des réseaux qui pataugent allégrement dans la corruption. Lors de mon premier séjour à PAP en juillet dernier, j’avais été sidéré de voir ces construction juchées sur rien qui sont empilées les unes sur les autres. Imaginons une bonne pluie sur PAP (pensons aux ouragans) ou un tremblement de terre (PAP est sur une faille) et, bien installées dans leur maison, des millions de personnes vont se mettre à dévaler des pentes abruptes et aller créer en quelques minutes le plus grand cimetière ‘naturel’ du monde. Aller la lire Nancy Roc, c’est vachement intéressant.
2 commentaires:
Imaginons PaP après un tremblement de terre, disais-tu à Pâques l'an passé ...
cette enquête de Nancy Roc est formidable,et sa conclusion prophétique : trop tard...
Claude Prépetit a tout dit.
Merci pour ces textes, mumineux. Ai trouvé cet autre document, qui date un peu,
http://www.lematinhaiti.com/Article.asp?ID=20730
mais qu'en pensez-vous, professionnellement ?
Bon courage, continuez, si vous y parvenez !
Cordialement.
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