mercredi 6 mai 2009
Argent 2 : Les piasses
Les réseaux de l’économie informelle sont très grands dans un pays comme Haïti, près de 90% des personnes n’ayant pas de compte de banque ou de salaire ‘formel’. Dans ce genre de contexte, il faut pouvoir une fois dans sa vie prendre dans ses mains l’argent papier du pays. Dégueulasse ! En fait, une bonne partie de la monnaie qui circule dans le pays ne passe jamais par les banques et n’est donc jamais ‘remplacée’. Pire, les gentilles banques haïtiennes refusent de prendre des gourdes qui ont un peu trop vécu. Ce qui fait que l’on se trouve dans certains contexte, acheter des fruits ou des légumes sur la rue par exemple, on nous refile souvent en tapon un papier mince, usé, décoloré et sale. L’argent n’a pas d’odeur, on le sait. Ici toutefois, elle a la texture de quelque chose qui ne sent pas bon.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire