Je m'amuse beaucoup à jouer au photographe. Mes clichés se retrouvent presque toujours sur les billets de ce blogue. Il arrive que ce soit la photo qui inspire le texte, d'autres fois, le texte a le haut du pavé. Il y a certaines des photos desquelles je ne suis pas du tout gêné. Une espèce de fierté même ! Celle-ci a été faite à l'église de Thomassin 38. Dimanche, au même moment où je photographiais les timoun gradués (voir billet du dimanche premier août plus bas). C'est Jo qui a vu ce timoun et qui m'a incité à capter l'image. Les bancs derrière lui étaient vides. Elle voyait ce timoun tout de blanc vêtu dans cette église blanche aux bancs blancs. C'est peut-être exagéré, mais c'est l'une de mes plus belles photos ! Troublé sans être apeuré par le photographe blanc, son regard est franc et posé. Comme celui des milliers d'aysien que l'on croise tous les jours. Il ne faut qu'un simple sourire et un 'koumen ou yé' pour dégivrer ce regard qui supporte avec aisance la distance, l'écart. J'écoute la version canadienne Wavin'flag et j'espère que la strophe 'When I get odler, I will be stronger' soit vraie. Que lui et tous les autres seront plus forts.
4 commentaires:
Moi ce qui me frappe, c'est la dignité de ce bel enfant! De tout mon coeur, je lui souhaite un bel avenir!
Bonjour Jean François
Assurément, tu peux être très fier de ce magnifique portrait !
Tant d'émotions , de beauté , de dignité comme le souligne Marico, et quelque chose d'impalpable ....
j'ai failli renverser ma tasse de café sur le clavier de l'ordinateur : j'étais troublée, touchée....
Il y a des photos qui hantent, qui chavirent le cœur.
Mis BZH
Il est magnifique ce timoun comme ceux de votre précédent post, j'espère qu'ils auront un futur "meilleur" que ce qu'ils vivent au présent.
Marie, Philippe dans l'attente de Monise toujours en HAITI
Tes photos sont en effet très belles et il y a de quoi être fier.
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