vendredi 24 septembre 2010
Montée de lait
Il arrive que certains éléments de ce peuple chéri me fassent perdre patience. La conduite de nuit est une de ces occasions. Dans mes cours de conduite, on nous expliquait la nuance entre les phares de croisement et les phares de route. En québécois, entre les basses et les hautes. Théoriquement, on navigue sur les basses en ville ou au moment on croise d'autres véhicules. Les hautes, c'est quand on est seul sur la route. Ici, cette distinction haute/basse n'existe pas dans la tête de plusieurs conducteurs. On croise donc en continue des chauffeurs qui nous éblouissent, pas par leur intelligence, mais par leur ignorance. Ils roulent sur les hautes en permanence, croisent ou ne croisent pas, pa gen pwoblèm. T'as l'impression de croiser le genre d'andouille qui te dirait : 'Quand je conduis, l'important est que mon éclairage soit adéquat pour ma vision, si j'aveugle un autre chauffeur, c'est son problème.' Wow, tu vas me dire qu'il n'avait qu'à se fermer les yeux !! Cette pratique trop répandue ici est la continuité du fameux proverbe ayisien, chaque luciole fait de la lumière que pour elle-même (Tout koukouy klere pou je-l).
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