lundi 7 juin 2010
Il manque de botanistes
Avant d'accepter le mandat en Ayiti, Jo et moi avions consulté plusieurs personnes qui avaient eu l'expérience du pays. Un ami connaissait quelqu'un qui …, la cousine d'un autre avait elle aussi une connaissance qui … L'idée était de se faire une idée. Parmi ces consultations, on a passé une très longue soirée chez un policier montréalais qui préparait son deuxième séjour. Il nous a accueillis chez lui et nous a patiemment parlé du pays. Sur mon ordinateur portable, on a visionné ces 4 DC de photos. Il y avait toutes sortes de photos bien évidement, mais disons qu'une proportion importante étaient liées à son travail. Même chose pour son récit, parsemé de ce qui fait généralement ses journées. Presque tous les jours depuis notre arrivée, on rencontre des policiers avec sur l'épaule le badge du SPVM, de la GRC, de la SQ ou de tous les autres corps policiers du Québec. C'est souvent sympathique de parler français avec l'accent québécois sans se demander si on va être compris. On discute de ce que l'on fait ici et l'échange se termine régulièrement par des conseils préventifs : Soyez prudents, dans le coin X de la ville, il s'y passe des choses en ce moment, éviter tel comportement, verrouiller toujours vos portes, …. En fait, les policiers ont toujours des histoires sordides à nous raconter, leur quotidien quoi ! On fait des échanges de numéros de téléphone et ils nous proposent de les contacter en cas de difficulté. Le service public quoi ! En revenant vers la maison le soir de notre visite chez le policier montréalais, je disais à Jo que pour parfaire notre préparation, on devrait rencontrer un botaniste qui nous parlerait d'Ayiti. Son kodak aurait été intéressé par une autre dimension de la vie ayisienn.
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