J'imaginais un comédien se regardant dans un miroir pour finir d'emprunter les états d'âme d'un personnage, son histoire, ses forces comme ses travers. Qui voit-il ? Je pense à moi et à tous ces milliers de blancs qui tentent de comprendre ce personnage, d'entrer dans son histoire, de sentir au delà de ce qui pue. Qui voyons-nous ?
2 commentaires:
C'est la grande question de l'anthropologie et des sciences de l'Homme en général. Et on a avantage à s'inspirer de leurs approches, même informellement, pour assurer un mimimum de validité à nos interprétations ou au moins pour pouvoir les défendre. La vie du blanc curieux devient donc une ethnographie perpétuelle. C'est un peu ce que tu fais dans ton blogue, il me semble. On nage ainsi entre néopositivisme, théorie critique et constructivisme qui deviennent aussi pratiques pour comprendre ce qui se passe autour de nous que la géométrie du secondaire l'est pour se construire une maison.
Pour ce qui nous concerne, nous pensons très souvent à HAITI, aux personnes rencontrés là-bas, au pays qui nous a donné le bonheur d'être parents, et je suis tout à fait d'accord avec Marico.
Merci JF, ici en France pas d'info sur HAITI, quel dommage, les gens doivent penser que tout va bien, heureusement tu es là et je transmets les nouvelles du pays à notre entourage.
Bisous
Marie
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