Il y a de ces zones que l'on ne traverse jamais. Que l'on ne traversera jamais. Ayiti, et surtout PAP, compte certaines de ces zones. Des coins de la ville où les blancs ne sont pas les bienvenus. L'enjeu est toujours de savoir qui détermine qui est un mesure de recevoir ou non une invitation. Dans certains cas, ce sont des ayisien qui te disent de ne jamais mettre les 4 roues de la machine dans ce quartier, et encore moins les 2 pieds. eux-mêmes évitent d'aller s'y promener. Dans d'autres cas, ceux qui crient aux loups sont des agences gouvernementales (l'ACDI dans notre cas) ou encore internationales (MINUSTAH). On s'appuie sur une nouvelle tendance observée dans la criminalité du secteur et on nous conseille d'éviter de s'y rendre. Peu importe le porteur de la mauvaise nouvelle, il vivote toujours des doutes dans mon esprit. S'ils se trompaient ? Si on exagérait la menace ? Si le respect de cette consigne me faisait louper un événement extraordinaire ? Les suites de bagay la drainent leur lots de mauvaises nouvelles plus ou moins confirmées et limitent notre capacité de bouger, rétrécissent encore davantage la grandeur de notre terrain de jeu. Toutes les conditions seraient réunies : Évasion orchestrée plusieurs centaines de prisonniers (en grande majorité des prévenus !!), perte de revenus pour des centaines de milliers d'ayitien et augmentation faramineuse du nombre de fortunes à dépouiller, les expats étant toujours de plus en plus nombreux. On ne sait plus trop comment se situer face à toutes ces menaces, ou à tous ces avertissements. On demeure prudent bien évidement, mais en même temps, mais il y a toujours ces petits regards qui nous invitent à abandonner nos réserves.
1 commentaire:
Je ne me lasse pas de vous lire à chaque nouveau post, merci JF
Quelle est jolie cette petite fille
Marie et Philippe
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