Mercredi soir dernier, on est confortablement assis au salon. Jo a le nez dans son roman et moi je bizoune sur mon ordinateur. Claudette sort doucement de la cuisine, juste derrière Johanne, et avec un calme qui aurait inquiété n’importe qui, elle l’invite à se déplacer. Lentement, sans énervement. Un ‘Madame, madame, déplacez-vous lentement’ presque chuchoté. Claudette n’a pu imprégner Jo de son calme, elle s’est levée du sofa comme une bombe pour se rendre à l’autre bout du salon. Je me dirige à la cuisine et pour voir ce que Claudette avait bien pu voir de si important pour que sa réaction soit si intense et si soft en même temps. Une tarentule, une araignée crabe, c’est selon. Pas dangereuse dans le coin, la morsure se soigne. Trente secondes de plus et l’aranéide lui apparaissait entre les deux pieds. Gros stress dans la maison jusqu’ici complètement ouverte sur le jardin. On avait déjà vu ce genre de bestiole dans les alentours de la maison, mais pas dedans, surtout pas sous les fesses de Jo bien installées sur le sofa. Claudette a fait le travail de nettoyage de l’intrus, elle a l’habitude. J'avais eu le temps de sortir mon kodak. Quant à Jo, elle faisait ses valises : ‘Je retourne à Montréal, je ne vis pas dans une maison où il y a des tarentules.’ ‘Jo t’es passée à travers bagay la et les centaines de secousses. Ce n’est pas une araignée qui va te faire retourner à Montréal.’ Après l'aranéicide (homicide de l'araignée), Claudette a jouté : 'On a des serpents aussi...' On a trouvé le moyen d’en rire dans les minutes qui ont suivi, mais malgré le filet qui recouvre le lit, Jo n’a pas bien dormi.
3 commentaires:
De tout coeur avec toi Joe, moi aussi j'aurai hurlé, quelle horreur, mais dis moi tu retourne vraiment à Montréal.
Bisous à tous les deux
Marie, Philippe, Monise
Bonjour JF,
Moi aussi,je préfère la voir en photo qu'en vrai cette bestiole !!!
Une pensée spéciale pour Ayiti en ce we de la Toussaint . Avec bagay la , l'épidémie de choléra ,les élections...je présume que les cérémonies habituelles seront perturbées... Puisse y avoir qq même du répit et du recueillement pour tous les disparus
MBZH
Le héros dans l'histoire n'est pas nécessairement le téméraire qui dit "y'a rien là". La vraie héroine, c'est celle qui affronte ses craintes à chaque fois pour rester dans ce pays fascinant.
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