Les ayisien ont cette faculté de vous regarder. Même le kodak qui devrait me servir de filtre n’arrive pas à supporter la charge. Il fond. Un regard qui porte toute sa force dans sa simplicité. Simplement, il faut laisser tomber les défenses et accepter l’invitation. Parce que le regard est une invitation. Une fois que notre propre regard a accepté, le visage s’éclaircit d’un sourire à chaque fois. C’est infaillible. Dis-moi ‘salut’, je te saluerai.
1 commentaire:
J'ai habité Montréal nord dans les années 80. J'ai cohabité avec la communauté haïtienne. C'est pour cette raison, le regard et plus encore, que je ne suis plus capable d'indifférence envers eux.
J'ai connu d'autres peuples, d'autres cultures immigrantes à Montréal et pour beaucoup, ils sont tous aussi intéressants. Mais depuis que les Ayisiens m'ont jeté un regard, je suis ici à souhaiter de ne jamais l'éteindre.
Le plus beau de ton texte c'est le retour visuel qu'il suggère. t'as bien raison le photographe.
xenos.
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