jeudi 28 juillet 2011

Un fou est mort


Ce matin, le blokis (prononcer blokus) sur Bourdon tout près de la Primature poussait ses tentacules jusque sur Delmas 60. Presqu’un grand stationnement. Le fou, qui tous les jours circule sur Bourdon du centre-ville de PAP jusqu’à Pétion-Ville, avait fait sa dernière marche. Frappé par une machine, la folie s’est arrêtée dans a tête. La Minustah gérait le trafic et un passant avait ramassé une affiche pour habiller le défunt. Malgré les efforts, la mort ne se cache pas dans un pays comme Ayiti.

3 commentaires:

Monise, Marie, Philippe a dit…

Quelle tristesse, pauvre homme !
Courage aux Haitiens

Marie

Anonyme a dit…

Bonsoir Jean - François !

Ca m'a rapelé un de tes anciens billets sur les "fous" qui déambulent sans but ds les rues de Port Au Prince , sans doute encore plus nombreux depuis bagay la ... Et l'autre sur le mort resté exposé de nombreuses heures sur la chaussée ...
La circulation et les véhicules sont la folie ambiante du quotidien ayitien ; mais l'acier est malheureusement plus fort que la vie ; bcp de pilotes ont par ailleurs obtenu leurs permis de conduire dans un paquet de "bonux " (*)

MBZH
(*) Bonux est une lessive française dans laquelle on trouvait un cadeau-gadjet au milieu du paquet de poudre à laver

Anonyme a dit…

Dans les mois qui ont suivi la chute d'Aristide, les marines américains ont tué plusieurs fous qui ne s'arrêtaient pas quand on leur en donnait l'ordre. Ils ont aussi mitraillé plusieurs raras (qui ne s'arrêtaient pas non plus) .