vendredi 2 septembre 2011

Bruckner


Deux des portes du salon sont ouvertes sur l’éclairage des étoiles. Jo, comme moi, est assise à son ordinateur. Je me garde ce qui reste du dernier Fred Vargas pour la plage ce week-end. Bruckner fait compétition aux grillons qui frottent leurs élytres (vive Internet !!). J’écoute Bruckner depuis qu’un fou d’Ayiti m’a dit que c’était son exutoire pour continuer à y vivre. Au lieu de prendre l’avion quand l’haïtianité le fait trop souffrir, il écoute Bruckner. Des écouteurs pour couvrir les sons de la vie haïtienne, la musique d’un orchestre allemand où 100 musiciens oublient l'individualité de leur extraordinaire talent pour participer à une œuvre collective. Une grande œuvre collective. C’est de cette façon qu’il m’a décrit son antidote contre la déprime. Depuis,... j’écoute Bruckner.

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