dimanche 17 octobre 2010

Sans se mouiller les bottines


Sortir de la torpeur et du fouillis de PAP pour se retrouver dans son arrière pays. Moins de 45 minutes du centre-ville et on respire une campagne qui ne porte aucune ressemblance avec sa capitale voisine. Un autre monde, de l'espace et encore des arbres. Rien à y faire disent certain. Peut-être ? Ça sent bon et on peut déambuler dans des montagnes splendides. La journée où on se met au tourisme sportif ou écologique, il y a de la randonnée pédestre à user quelques paires de bottes dans ce pays. Aujourd'hui, on a choisi la campagne au lieu de la mer. Deux heures de marche dans des sentiers qui servent à ces femmes qui transportent sur leur tête les fruits de la terre pour les amener en ville. Là où on trouve les acheteurs. Au fond d'une grande vallée, il y a une large rivière complètement asséchée. Un lit presque sec sauf pour quelques petits ruisseaux qui viennent s'y baigner. On étend le linge propre sur les pierres pour le faire sécher. Cette rivière reprend un peu de sons sens lorsqu'il y a de grosses pluies et, j'imagine encore davantage lors du passage des ouragans. Pour le moment on y marche sans mouiller nos souliers ! Les sourires de bienvenues suivent toujours nos salutations. Comme pour charmer, il faut faire les premiers pas. Les gens nous guident aimablement dans ces labyrinthes. Il y a de quoi y marcher deux jours pour rencontre une toute autre Ayiti.

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