samedi 25 juin 2011

Panier d'osier et autres petites brèves


Il y a eu un goudougoudou (bagay la ou tremblement de terre) hier matin. Je n’ai rien ressenti, j’étais en voiture. Assez d’énervement dans les chaumières toutefois pour que dans la panique des gens se blessent, une dizaine de personnes en tout. Rien de trop grave en fait mais une psychologie collective assez affectée pour en faire le sujet de conversation de la journée.

Les policiers y seraient allés un peu trop fort… Le prévenu qui était interrogé par les policiers dans le cadre du meurtre d’un président de banque, est mort à l’hôpital suite à ce qui aurait été un interrogatoire un peu trop serré. Le gars, témoin principal dans l’affaire, aurait été en mesure de tisser les fils politiques qui seraient derrière cet assassinat. Encore une fois, on ne connaitra pas la vérité. C’est normal dans un pays de rumeurs.

Le dossier du ‘livre bleu’ continue d’avancer péniblement dans le marasme des fonctions publiques canadienne et haïtienne. Ce qui me pousse à bout dans cette histoire est qu’à chaque fois qu’on a le sentiment que la prochaine étape sera la dernière, il y a un fonctionnaire (blanc ou noir) pour sortir un nouveau lapin de son chapeau. Si tous les fonctionnaires n'avaient que de beaux petit paniers d’osier au lieu de ces chapeaux de magicien, la vie serait plus simple.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Le témoin aurait été torturé à mort en présence du sympathique commissaire du gouvernement, Haricydas Auguste, celui-là même qui avait envoyé un policier au pénitencier national parce qu'il avait osé demander à son garde du corps de laisser son arme au vestiaire en entrant dans un édifice gouvernemental .

Anonyme a dit…

Évidemment personne ne va être inquiété dans cette affaire (Me Auguste a nié toute responsabilité et bien téméraire celui qui oserait le contredire). De toute façon même les grands massacres ne sont jamais punis .

Anonyme a dit…

J'étais à côté de la trac. Le prisonnier aurait été tué par les policiers de Pétion-Ville par solidarité avec un confrère dans une affaire de terrain. Pour ne pas avoir d'ennuis, on a ensuite prétendu qu'il était impliqué dans le meurtre de Guiteau et qu'on l'avait juste torturé à mort pour obtenir des aveux. Cela aurait passé comme du beurre dans la poêle si Me Auguste n'avait pas été soupçonné d'avoir voulu dissimuler des preuves en faisant disparaître un témoin gênant. Les présumés assassins seront finalement poursuivis puisqu'il s'agit d'un crime sans importance .

Anonyme a dit…

Nouveau rebondissement: Me Auguste a été limogé! Je ne comprends plus rien. Dans quel pays vivons-nous?