dimanche 6 mai 2012

Le labyrinthe

De manière générale, le haut de la ville profite davantage aux mieux nantis. Je suis né dans un ville (Québec) et ai passé la plus grande part de ma vie d’adulte dans une autre ville (Montréal) où cette théorie s’observe. Il y a en haut et en bas de la montagne, où se confondent dans une corrélation presque parfaite gradient social et dénivelé. J’ai fait cette photo de Bois-Jalousie il y a maintenant plus de trois ans. Ce secteur n’a pas été touché par le tremblement de terre, heureusement. Bois-Jalousie surplombe superbement la riche Pétion-Ville et la baie de PAP. Un espèce d’anachronisme dans l’histoire de l’urbanisme. J’ai profité d’un de mes jours de vacances (qui en passant ont été un flop, j’ai trouvé le moyen de travailler 4 jours sur les 10 !) pour aller me perdre dans ce labyrinthe. Des heures de plaisirs à monter et descendre des escaliers ‘naturels’ ou fabriqués par l’homme et sa femme. Aucune voiture n’entre dans ces ruelles qui ressemblent davantage à des corridors. Bien évidemment, aucune indications n’est disponibles et les options de tourner à droite, à gauche ou de continuer son chemin sont nombreuses. À toutes les coins de maison, on voit apparaître une petite vie. Jeune ou vieille. Les gens vivent entre les maisons et là où l’escarpement le permet, sur le toiture du voisin d’en face. On a le sentiment que l’atmosphère est à la fête en permanence. Une version intimiste de l’expression ‘la ru se salon pèp la’. Pour revenir à mon intro urbanistique. Disons que les riches n’ont pas laissé les pauvres leur voler le haut de la montagne. Une partie riche du Morne-Clavaire surplombe déjà Bois-Jalousie et des domaines sont en train de prendre forme sur le dessus de la montagne. La théorie sera respectée.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je regarde souvent cette photo géniale de Bois-Jalousie que tu m'avais gentiment offerte. Et pour les vacances tu n'as rien manqué parce qu'avec toute cette pluie nous sommes dans la boue jusqu'au cou .