lundi 28 mai 2012

Triste paradoxe

En Haïti hier, c’était la fête des mères. Très tôt dans les rues de Pétion-Ville, les vendeurs de fleurs se battaient pour trouver les fils/conjoints procrastinateurs. À la boulangerie, c’était aussi la cohue. Jo et moi sommes allés voir les enfants de l’orphelinat, question de leur mettre un peu de nourriture dans le ventre, un peu de joie dans le coeur. Ils nous ont remerciés - surtout Johanne - en chantant une chanson de circonstance. Imaginez-vous des ti-culs ‘pas de mère’ chanter une chanson pour leur mère à la fête des mères... Triste paradoxe. Jo a été tellement touchée, qu’elle leur a demandé de recommencer. De retour à la maison, elle réécoute la chanson.

2 commentaires:

Brigitte a dit…

ça fait mal, même si c'est un jour de fête, et cet enfant, accoudé sur la table ...

Monise, Marie, Philippe a dit…

Oups ! très émue ! les larmes me viennent, mais je suis heureuse pour Jo, vous le méritez tellement tous les deux.

BISOUS
Marie