jeudi 26 janvier 2012

La vie des gens riches et désagréables

La richesse financière, c’est un peu comme l’herpès : En fonction de ta capacité immunitaire, les manifestations sont plus ou moins subtiles. Il faut aller manger dans ces restos ‘chics’ de Pétion-Ville pour rencontrer de ces infectés incapables de gérer leur état. Incapable dans le sens d’affecter (ou d’infecter) les autres autour. Je sais que ce genre d’énergumène existe partout sur la planète, mais dans un pays où le statut de ‘riche’ est facilement accessible (tellement tout le monde est pauvre), les symptômes sont davantage visibles. Des abrutis qui veulent absolument spécifier à 'la serveuse bouchée et inculte' la cuisson de leur tartare, ça existe !!! Même s’ils sont capables de payer l’assiette et la bouteille de Bordeaux qui l’accompagne…

3 commentaires:

Anonyme a dit…

En tout cas, s'ils étaient riches, cela ne devait pas faire bien longtemps. Peut-être avaient-ils gagné à la borlette ?

latrotteuse a dit…

Plutôt la capacité "humanitaire" qu'immunitaire! :-)

Anonyme a dit…

La distinction dépend beaucoup moins de la quantité de richesse que de sa durée (et de bien d'autres choses évidemment). Cela me rappelle une anecdote du Economist. Un député britannique fortuné disait d'un autre: "He is the kind of person who bought his own furniture". Sur quoi un lord héréditaire s'exclama: "It sounds a bit rich coming from a person whose father had to buy his own castle" .