mardi 13 juillet 2010

Seule dans le vide


Dans les derniers jours, j’ai parcouru les journaux québécois (Le Devoir et la Presse principalement) au sujet des six mois du tremblement de terre. Une fête, ça se souligne ! Plusieurs articles, photos ou vidéos pour décrire l’évolution (ou non) de la situation de la population haïtienne depuis bagay la. Trois constats généraux : pas grand-chose a bougé depuis le 13 janvier, la situation est toujours critique pour la population et les pays n'ont pour le moment rien versé (ou presque) des sommes promises. Difficile de ne pas être d'accord avec le premier constat. Outre les actions non coordonnées des ONG, c'est plutôt le beau fixe. Le confort de la vie de campeur s'améliore, tout le monde y allant de son ingéniosité pour bonifier leur nouveau toit, dur ou mou. Le gouvernement est gelé, même à 40 degrés Celsius… Le deuxième constat est simple à faire et se révèle en même temps être une prophétie. Les problèmes de santé, les problèmes sociaux, la faim, la soif ou tout autre difficulté de la vie des ayisien ont été accentués par la catastrophe. Ce qui risque de leur tomber sur la tête au cours des prochaines semaines concerne les épidémies et … les ouragans. Si un Richard ou une Thérèse décide de passer quelques heures à décoiffer tout le monde, Ayiti redeviendra un sujet d'intérêt médiatique. Et finalement, le troisième constat, l'argent qui n'arrive pas. J'ai écrit il y a quelques jours (http://jeanfrancoislabadie.blogspot.com/2010/07/5-milliards-en-18-mois.html) que cette frilosité des pays amis ne me semblait pas trop grave dans la mesure où personne ne sait quoi faire de cet argent. L'important toutefois, est qu'ils n'oublient pas leurs promesses au moment venu, sinon la population sera seule dans le vide.

1 commentaire:

framboise a dit…

qq articles ,un reportage la semaine derniére mais il faut dire qu'en france nous avons des sujets importants à traiter:l'equipe de foot,le discours du président
alors haiti.........