Les aysien ont déjà commencé à reconstruire. Ils n’avaient pas eu besoin des autorités pour se construire n’importe où n’importe comment, ils n’en n’ont pas plus besoin pour lance la reconstruction. On voit donc des gens dans les mornes, relancer la construction de leur maison. La petite usine de bloc de béton à ciel ouvert sur la route qui mène à la maison, a recommencé à produire. Des gens fouillent les décombres pour récupérer feuilles de tôle et autre matériaux leur permettant de se redonner un toit. De la même manière, toute la vie a recommencé. J’ai vu cette voiture (voir la photo) circuler dans les rues de Port-au-Prince hier. Le propriétaire de la bagnole clairement écrasée par un bloc de béton, a des courses à faire, rien ne peut l’en empêcher. Le moteur, les roues et les freins fonctionnent toujours, pa gen pwoblèm !
3 commentaires:
Bonsoir Jean François,
2 semaines à dormir à la belle étoile , sans même une tente ou un abri , dans la promiscuité des camps de fortune au Champs de Mars ou ailleurs dans la capitale, explique certainement cette reconstruction hâtive, désordonnée , dangereuse :Vous avez encore vécu 2 secousses sismiques ce matin...
Dans le même temps,relever les manches, mobiliser son énergie pour reconstruire un foyer aide sûrement à se sentir vivant , à positiver : les ayitiens nous donnent une sacrée leçon de courage
Est-ce que cela nous étonne ? Pas du tout, c'est tout naturel en Haïti. Comme on peut, avec ce que l'on trouve, la vie continue. C'est là toute la force de ce pays, on ne s'apitoie pas sur son sort en Haïti.
Quant à la photo: une synthèse!
Totalement abimée, elle continue malgré tout d'avancer .....
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