mercredi 26 janvier 2011

Ne le dites pas à mes patrons


En route vers Jacmel tôt ce matin pour une rencontre de travail avec l’équipe départementale. Le tremblement de terre ayant aplati le premier étage de leur bureau, ils ont pu être relocalisés ... sur le bord de la mer. Rien que ça. Quand tu sors de la voiture climatisée, les odeurs de la mer envahissent tes narines. Le sel et les fruits dans la même bouffée. Le bruit des vagues te sort de la discussion et la brise continue rend les ventilateurs obsolètes. Il faut dire que c’est toujours l’hiver et qu’on a déjà subi pire que 32'C (cette dernière phrase est pour mes amis du Québec qui se sont tapés du -25'C dans les derniers jours..., je pense chaleureusement à vous). Vers 14h en sortant de la réunion et avant de rentrer sur PAP, Paul et moi sommes arrêtés dans un resto de bord de mer pour manger un petit poisson boucané. Prestige, pikliz et bananes... Paul a repris le volant et le trajet du retour s'est fait dans un agréable silence digestif.

2 commentaires:

Marico Renaud a dit…

Dans mon coin de l'Estrie, -32 C (sans le refroidissement éolien). La seule façon dont tu racontes ta réunion m'a réchauffée, surtout l'odeur de la mer et des fruits.
On ne parle plus de Duvalier ici, à croire qu'il s'est volatilisé....

Anonyme a dit…

Bonsoir Jean François !
Une vraie madeleine de Proust ton billet !

MBZH