mardi 8 mars 2011

De retour de Santo-Domingo


Claudette est très heureuse dans cet environnement hispanophone. Les retrouvailles se déroulent plus que bien, elle est radieuse. On est passé lui dire bonjour et lui remettre une photo d’elle et de son fils ce matin avant de quitter. Deux cadres en fait, un qui restera à Santo-Domingo près du lit de son fils, et l’autre qui prendra le chemin de PAP dans une semaine. C’était notre troisième séjour à Santo-Domingo depuis deux ans. Le ‘pays en développement’ suinte toujours sous la peinture des Porsche et Land Cruiser qui peuplent les stationnements des centres commerciaux branchés. Cet écart suinte également dans les rues d’une capitale qui semble se développer à la vitesse grand V, mais sur laquelle trop peu de personnes arrivent vraiment à s’accrocher. On y verrait une révolution populaire sociale-démocrate dans quelques années (‘on veut nous aussi participer à cette croissance’) que je ne serais pas surpris. La partie coloniale de la ville est toujours aussi intéressante, même si on y mange mal. Pas bien en fait. Quelques pseudos grandes tables où on met davantage de créativité dans le décor et dans le service que dans l’assiette... Ça fait quand même du bien et en plus, c’est nettement moins cher qu’ici à PAP. La musique est partout dans cette ville. Un band local a même réussi à nous faire danser en pleine rue dimanche soir. En trois jours de niaisage dans les rues de Santo-Domingo, on a croisé quatre personnes que l’on côtoie à Port-au-Prince. Soit que l’île est trop petite, ou que nous y sommes depuis trop longtemps ?!?!

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