Il y a de ces semaines d'écoeurite aiguë, ces semaines où la lueur au bout du tunnel est au mieux la dernière lumière avant la noirceur. Celle qui tous les jours se cache. Trois mois après bagay la, la vie est difficile en Ayiti, elle est sale et elle sent mauvais. 'Je déteste être haïtien' m'a dit un collègue aujourd'hui. 'Pa gen dirijen, pa gen espwa'. Li vle quite, partir ailleurs où, à ce qu'on raconte, il y a de la lumière et ça sent bon.
3 commentaires:
Salut à vous deux,
comme ton commentaire arrive bien...plus je te lis, plus j'écoute ce qu'on raconte d'Haiti et plus je me dis "mais y a t'il une solution à tout ce cahot". D'autres pays vivent aussi des castastrophes et finissent par se relever, il semble qu'à H on tourne en rond sans fin. Qui arrivera à mettre le doigt sur une "ouverture" de solution à suivre...comme je comprend (et même pas à la juste échelle) ce que ton commentaire transmet de désespoir. On a beau dire qu'il faut croire en ce peuple mais là c'est un très grand acte de foi!!!
Je vous souhaite cette foi.
Bises, Danielle
Imaginer tout ce que Michaelle Jean aurait pu accomplir pour le peuple Haitien depuis 4 ans si ... elle s'en était donner la peine !
Que fait t'elle en ses jours les plus sombres ? ELLE VOYAGE(Sénégal)
J'amais une 'chance' comme celle la ne se reproduira plus,pour les enfants d'Haiti !
GOUVERNEUR DU CANADA ! tabarn... !
Bonjour, je te remercie de la peine que tu prends pour nous donner une vraie "photographie" de ce qui se passe en Haïti. J'aurais tellement aimé avoir eu tort quand j'ai dit "c'est terrible mais le pire est à venir" Parce qu'une catastrophe, dans le temps c'est court, un peuple qui souffre depuis des siècles maintenant, prisonnier de son île, victime des humains et maintenant des éléments naturels...C'est l'horreur absolue ! Courage à Toi, Merci, tu fais partie des lueurs d'espoir qui prouvent qu'il ne faut pas renoncer.
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